LESBRE Michèle, Le canapé rouge

LESBRE Michèle, Le canapé rouge

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149 pages, 2007, angle bas 4ème de couv. coupé, 2 petites tâches sur 1ère de couv.
Résumé :  4ème de couv.  - Parce qu'elle était sans nouvelles de Gyl, qu'elle avait naguère aimé, la narratrice est partie sur ses traces. Dans le transsibérien qui la conduit à Irkoutsk, Anne s'interroge sur cet homme qui, plutôt que de renoncer aux utopies auxquelles elle et il avaient cru, tente de construire sur les bords du Baïkal un nouveau monde idéal.
A la faveur des rencontres dans le train et sur les quais, des paysages qui défilent et aussi de ses lectures, elle laisse vagabonder ses pensées, qui la renvoient sans cesse à la vieille dame qu'elle a laissée à Paris. Clémence Barrot doit l'attendre sur son canapé rouge, au fond de l'appartement d'où elle ne sort plus guère. Elle brûle sans doute de connaître la suite des aventures d'Olympes de Gouges, auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, de Marion du Faouët qui, à la tête de sa troupe de brigand.e.s, redistribuait aux misér.eux.euses le fruit de ses rapines et surtout de Miléna Jesenska qui avait traversé la Moldau à la nage pour ne pas laisser attendre son amant. Autour du destin de ces femmes libres, courageuses et rebelles, dont Anne lisait la vie à l'ancienne modiste, une belle complicité s'est tissée, faite de confidences et de souvenirs partagé.e.s. A mesure que se poursuit le voyage, les retrouvailles avec Gyl perdent de leur importance. Arrivée à son village, Anne ne cherchera même pas à le rencontrer...
Dans le miroir que lui tend de son canapé rouge Clémence, l'éternelle amoureuse, elle a trouvé ce qui l'a entraînée si loin : les raisons de continuer, malgré les amours perdues, les révolutions ratées et le temps qui a passé.