HARRY Myriam, La conquête de Jérusalem

HARRY Myriam, La conquête de Jérusalem

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Roman, 393 pages, 1904, édition ancienne reliée , 

Résumé :  « Voici un livre extrêmement digne de remarque et que j’ai plaisir à signaler. […] Il est conçu avec intelligence, écrit avec fermeté et délicatesse et, surtout, il s’en dégage une vie ardente, une sorte d’exhalaison chaleureuse, qui atteint et gagne les lecteur/trices. Il sent le désert, les fleurs sauvages et les parfums de l’Arabie. »
L’article élogieux consacré par Léon Blum à La Conquête de Jérusalem, lors de sa publication en 1904, l’intérêt que voua la critique de l’époque à l’oeuvre de Myriam Harry. Son exotisme, empreint d’influences orientalistes, se nourrit singulièrement de l’existence même de l’auteure, qui y convoquait les souvenirs de sa ville natale, où se côtoyaient toutes les religions, tous les fanatismes, toutes les langues et où la Bible se mêlait aux légendes d’Astarté, d’Adonis et de Baal.
Elle y contait les errances du jeune Hélie Jamain, archéologue et conquérant de la ville sainte par l’érudition, épris d’une diaconesse, objet de sa passion puis source de sa mélancolie, mais, surtout, envoûté par Jérusalem, ses mythes antiques et ses souffrances – car les combats les plus violents sont souvent menés au nom de Dieu.
A l’aube du XXè siècle, le jury du Goncourt ne semble pas prêt à décerner son prix à une femme, fut-elle favorite – aussi un comité de femmes de lettres crée-t-il le prix Vie heureuse, désormais nommé Femina, afin de l’attribuer au roman de Myriam Harry.
Myriam Harry est née en 1869 à Jérusalem, où elle a vécu jusqu’à son adolescence. Arrivée à Paris en 1887 en tant que préceptrice, elle souhaite avant tout devenir écrivaine et intègre rapidement le monde littéraire parisien. Voyageuse émérite (Moyen-Orient, Maghreb, Asie, océan Indien, etc.), elle est l’auteure de nombreux romans et récits de voyage. Elle est considérée comme l’une des premières femmes grands reporters.