Polar, 254 pages, 1955/72, pages jaunies
Résumé : Un savant atomiste, Thomas Betterton, a mystérieusement disparu. A-t-il été enlevé ? Est-il passé au service d'une puissance étrangère ? Les services secrets décident de suivre sa femme, qui prétend ne rien savoir, mais qu'ils soupçonnent néanmoins de vouloir le rejoindre. Malheureusement, elle disparaît dans un accident d'avion. Et c'est une jeune femme agente secrète qui usurpera son identité, dans l'espoir que la contacteront celles et ceux qui doivent la conduire vers le savant disparu...
— Ces rapports, vous les avez étudiés et ils ne contiennent rien d’intéressant ?
L’autre haussa les épaules.
— Comment l’affirmer ?
— Évidemment, on ne sait jamais !
— On l’a vu sur la Riviera, on l’a rencontré à Anvers, identifié de façon certaine à Oslo, aperçu à Biarritz, remarqué à Strasbourg, où son comportement a semblé suspect. On l’a vu sur la plage d’Ostende, en compagnie d’une blonde magnifique, et se promenant dans les rues de Bruxelles, avec un superbe greyhound. On ne l’a pas encore rencontré au Zoo, le bras posé sur l’encolure d’un zèbre, mais je suis tranquille, ça viendra !
— Personnellement, Wharton, avez-vous une idée ? Pour moi, j’attendais beaucoup de la piste d’Anvers, mais elle n’a mené nulle part. Évidemment…
L’homme se tut, comme brusquement plongé dans un abîme de réflexions, dont il ne sortit que pour prononcer des mots assez énigmatiques :
— Oui, c’est probable. Malgré cela, je me demande…
Le colonel Wharton s’assit sur le bras d’un fauteuil.
— Il faut pourtant en finir ! s’écria-t-il, un peu d’exaspération dans la voix. Il y a là un pourquoi, un comment et un où qui ne peuvent pas éternellement rester sans réponse !
— Ces rapports, vous les avez étudiés et ils ne contiennent rien d’intéressant ?
L’autre haussa les épaules.
— Comment l’affirmer ?
— Évidemment, on ne sait jamais !
— On l’a vu sur la Riviera, on l’a rencontré à Anvers, identifié de façon certaine à Oslo, aperçu à Biarritz, remarqué à Strasbourg, où son comportement a semblé suspect. On l’a vu sur la plage d’Ostende, en compagnie d’une blonde magnifique, et se promenant dans les rues de Bruxelles, avec un superbe greyhound. On ne l’a pas encore rencontré au Zoo, le bras posé sur l’encolure d’un zèbre, mais je suis tranquille, ça viendra !
— Personnellement, Wharton, avez-vous une idée ? Pour moi, j’attendais beaucoup de la piste d’Anvers, mais elle n’a mené nulle part. Évidemment…
L’homme se tut, comme brusquement plongé dans un abîme de réflexions, dont il ne sortit que pour prononcer des mots assez énigmatiques :
— Oui, c’est probable. Malgré cela, je me demande…
Le colonel Wharton s’assit sur le bras d’un fauteuil.
— Il faut pourtant en finir ! s’écria-t-il, un peu d’exaspération dans la voix. Il y a là un pourquoi, un comment et un où qui ne peuvent pas éternellement rester sans réponse !